Vous semblez envoyer à un nombre non négligeable de personnes un journal dont l'impression, la conception et la distribution sont à coup sûr relativement coûteuses. De ce fait, j'estime qu'il va de soi de veiller à ce que ce journal fasse l'objet d'un travail rigoureux et soigné. Hélas, ce que j'ai pu voir tend à montrer que c'est actuellement bien loin d'être le cas.
Certains problèmes récurrents sont similaires à ceux que j'ai signalés dans un rapport que j'ai rédigé à l'attention de l'équipe du journal Le Progrès. Je vous invite donc naturellement à jeter un œil à ce fameux rapport pour des remarques un peu plus générales (http://www.alicem.net/files/txts/progres.pdf).
Tout a commencé lorsque j'ai aperçu le dos du numéro du 5 décembre, qui donne des informations sur la programmation musicale de l'agglomération. Quelques problèmes classiques ont attiré mon regard :
- Les lettres capitales ont perdu leurs accents un coups sur deux (ce qui fait que même l'argument douteux du choix stylistique ne peut être invoqué) : « CINÉ » mais « FETE ». D'ailleurs, à la réflexion, concernant cette histoire de « ciné », écrire « ciné-concert » avec un trait d'union aurait été mieux, puisque le but est justement de ne faire de ces deux concepts qu'une seule entité…
- Les séparations horizontales sont faites tantôt avec un trait d'union, tantôt avec un tiret demi-cadratin, et le nombre d'espaces se trouvant avant et après ces symboles n'est ni constant ni toujours symétrique.
- « SMARTFAUST/ VOUTES » → SMARTFAUST / VOÛTES. Problème de symétrie autour de la barre oblique, d'autant plus que ce n'est pas à vous de décider de la manière d'écrire le nom d'une œuvre artistique qui ne vous appartient pas. Accent manquant en bonus.
- Pourquoi « 400 coups » est-il écrit en lettres capitales alors que les autres noms de lieux ne le sont pas ? Même le « les » situé juste avant est resté en minuscules, ce qui donne un mélange vraiment bizarre et difficile à expliquer.
Ces erreurs m'ont intrigué, et je me suis dit qu'il devait y avoir des problèmes du même type à l'intérieur du journal. Je l'ai donc parcouru rapidement, et voici des exemples de choses que j'ai remarquées :
- « 38 500 exemplaires » → Il faudrait, en guise de séparateur de milliers, une espace non justifiante, de préférence fine. Actuellement, certains de vos nombres sont étirés à outrance, ce qui nuit à leur lisibilité. Il est également extrêmement probable qu'il s'agisse d'espaces sécables, mais je ne peux le vérifier.
- « Maquette réalisée en interne par le service communication » → Encore un exemple allant dans le sens de ma théorie selon laquelle quasiment aucune occurrence de « en interne » n'est utile. Encore heureux que votre service communication est interne à l'agglomération, sinon ça ne serait pas votre service.
- « 12 000 m³ » est écrit sans espace avant l'unité, tandis que dans la même phrase on a « 1.5 l » avec espace. De plus, il faudrait écrire « 1,5 » plutôt que « 1.5 » pour obtenir du français correct (à ce propos, on trouve ailleurs dans le journal un « 1.1% » qui devrait être un 1,1 %). Notez que j'ai personnellement une préférence assez nette pour la version avec espace (fine, insécable, et non justifiante).
- Un peu partout dans ce journal, les guillemets français sont utilisés sans espaces («blabla» au lieu de « blabla » ou « blabla »), ce qui est incorrect et disgracieux. Bizarrement, à certains endroits, des espaces font tout de même leur apparition, comme par exemple sur la page 12. De ce fait, on ne peut a priori pas parler d'un choix conscient, ce qui rend cette erreur d'autant plus choquante.
- De manière générale, les chiffres sont employés à la place des lettres de manière extrêmement abusive. L'exemple le plus frappant parmi ce que j'ai pu voir chez vous est, selon moi, « venus des 4 coins du monde ». Pour éviter les redites, je vous renvoie à ce que j'ai pu écrire à ce sujet dans mon rapport adressé au Progrès, mais je vais tout de même rappeler ici que de tels usages de chiffres sont considérés comme des abréviations et devraient être évités à (presque) tout prix, sauf si vous souhaitez inviter le lecteur à comparer des valeurs entre elles, par exemple. D'autres cas choquants que j'ai pu voir se trouvent ci-après :
- « les 3 courses » ;
- « 2 actions réalisées » ;
- « les 2 bennes » ;
- « faire 3 services ».
- Comme dans Le Progrès, les virgules ne sont pas toujours bien maîtrisées : « Beaucoup, se sont donné rendez-vous » (dans cet exemple, on a une séparation du sujet et de son verbe).
- Certains termes anglais sortent d'un peu nulle part : page 5 : « un finish ». Le site du Larousse semble d'ailleurs associer à ce terme un sens n'ayant pas grand chose à voir avec celui que vous essayez de lui prêter. Le mot « arrivée » aurait été suffisant. Cela dit, ce passage est si étrange que je ne suis même pas certain de comprendre ce que vous vouliez dire.
- Page 5 : Il y a quatre points après « Georgio ». C'est d'autant plus laid que les trois premiers ont été rassemblés (automatiquement ?) en points de suspension, ce qui fait que l'espacement entre les quatre points n'est pas constant. De plus, bien entendu, une telle structure n'a aucune signification réelle en français dans un tel contexte.
- Accent en trop dans « Le patrimoine à besoin de vous », qui est tout de même un gros titre de cadre en bas de la page 5.
- « Concert de Parcels aux nouvelles voix » → Le nom du festival « Nouvelles Voix » est ici si peu mis en évidence (ni mise en forme particulière, ni majuscules, ni guillemets) qu'un lecteur peu familier avec cette manifestation pourrait bien avoir du mal à comprendre la phrase. Quant aux autres, ils risquent déjà d'être gênés dans leur lecture.
- Le signe « % » est précédé d'une espace environ une fois sur deux ; ça ne fait pas sérieux du tout. Les pourcentages sont un cas d'école du « il faut choisir une convention et s'y tenir (et si possible user d'automatisation et de factorisation) ». De plus, je ne parle même pas ici uniquement de discordance entre les articles, mais également de problèmes de constance au sein des articles eux-mêmes.
- C'est probablement moins important, mais certaines figures assez simples semblent ne pas être vectorielles du tout, ce qui fait qu'elle deviennent assez vite floues, notamment lors d'une lecture en ligne, durant lequel le chargement des pages s'en trouve d'ailleurs probablement rallongé.
- Le Nautile mériterait peut-être d'être considéré comme une enseigne commerciale, et donc d'avoir son nom mis en italique (ou en romain dans un texte déjà en italique) afin de le mettre en évidence et de faciliter la lecture en donnant une indication sur la sémantique associée à ces termes.
- De manière générale, les noms d'associations, eux aussi, ne sont pas très bien mis en évidence (« le Transit »). Dans de nombreux cas, cela donne des phrases pénibles à lire et à comprendre.
- « L'Agglo soutient la création d'entreprises sur son territoire par le biais de deux pépinières Créacité et E-Cité » → Sans virgule, ce qu'on donne (« Créacité et E-Cité ») correspond à des types ou catégories de pépinières ; avec, ce sont les noms des pépinières dont on parle. Bref, j'aurais mis une virgule après « pépinières », et je pense que c'est loin d'être un luxe.
- « L'été 2018 » → Un retour à la ligne s'est immiscé entre « L'été » et « 2018 ». J'aurais instinctivement rendu insécable l'espace se trouvant là, précisément afin d'empêcher cela d'arriver. Là encore, il s'agit de faciliter la lecture et la compréhension, et il ne s'agit pas d'une lubie personnelle mais du type de recommandations que l'on peut voir dans les guides de style.
- Page 12 : « éco-organismes » → Une césure est survenue dans la seconde partie de ce mot composé, alors que ceci est normalement interdit en français (les mots composés ne peuvent être coupés qu'au niveau du trait d'union préexistant).
- Dans l'une des occurrences de « Rhône-Alpes », une espace s'est glissée après le trait d'union…
- « Primes énergie le saviez-vous ? » → Ajouter un peu de ponctuation aurait été bien.
- Page 14 : Le symbole « € » apparaît souvent, mais est précédé un coup sur deux d'une espace. Même problème que pour les pourcentages : il faudrait adopter une convention et s'y tenir dans tout le journal (comme pour les unités de mesure et les pourcentages, j'ai personnellement une préférence nette pour la présence d'une espace fine insécable). De manière similaire, vous n'avez rien mis entre « € » et « HT », alors que plus loin, dans le même article je crois, vous mettez une espace avant « TTC ».
- L'abréviation de « saint » se fait de préférence avec le « t » mis en exposant, afin de bien montrer qu'il s'agit de la fin du mot et non de son début, même si l'absence de point abréviatif va déjà dans ce sens : st.
- Les légendes de vos photographies s'achèvent avec un point une fois sur deux sans que des règles précises puissent être déduites.
- À certains endroits, le texte est justifié et les césures semblent interdites, par exemple dans le cadre vert en bas de la page 16, dont le texte est parfois un véritable gruyère à cause de longs termes que vous vous interdisez de couper sans raison apparente.
- Page 17 : On peut voir un « .Sa » (espace manquante entre un point et le début de la phrase suivante). De plus, il manque un point après « le français » dans les paroles rapportées en bas de la page. Enfin, pour les propos de Maaziz, les guillemets sont ouverts avec espace et fermés sans.
- Page 18 : « Fait maison » entre guillemets avec puis sans espaces sur deux lignes successives.
- Le « Footsal », comme vous l'appelez, s'écrit apparemment en réalité « Futsal » (oui, c'est encore plus moche, mais c'est apparemment parce que ça vient de l'espagnol). Il ne fallait que quelques secondes pour aller vérifier cela sur Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Futsal)… Un temps négligeable quand on consacre un article de cette taille au sujet.
- Page 19 : Espace après parenthèse ouvrante avant « club de ».
- La notation « 7/7 J » n'est pas très intuitive. Les Français sont bien plus habitués à « 7j/7 », qui semble d'ailleurs plus correcte (les éléments arrivent dans le même ordre que dans la version écrite en toutes lettres). En bonus, j'aurais mis des espaces fines insécables autour de la barre oblique, et peut-être même aussi avant le « j » puisqu'il sert plus ou moins ici d'unité de mesure : 7 j / 7.
- « en ligne 1 et 2 » → Ne vouliez-vous pas plutôt écrire « ligue » ? Soit dit en passant, j'aurais aimé pouvoir regarder si vous avez bien mis des espaces insécables avant ces nombres (
ligue~1 et~2
), mais bon…
Histoire de ne pas faire les choses à moitié, je me suis ensuite penché sur le site web de l'agglomération. Si l'argument du coût financier est ici moins pertinent que pour le journal (et ce n'est qu'une supposition), il faut tout de même noter que le nombre de personnes visées est potentiellement plus grand puisqu'il ne se limite pas à l'agglomération elle-même : des gens venant de l'extérieur pourraient avoir besoin d'y rechercher des informations. Le fait que ce site ait à répondre à des besoins, d'ailleurs, le rend d'autant plus important (alors que le journal pourrait être vu comme un simple luxe).
-
Globalement, les règles typographiques françaises liées à la ponctuation ne sont, il me semble, jamais respectées sur ce site. De ce fait, selon la largeur de l'affichage et le zoom, on peut se retrouver avec des signes de ponctuation projetés sur des lignes où ils ne devraient pas pouvoir se trouver. Rappels (également valables pour le journal) :
- Il faut une espace fine insécable non justifiante avant les points d'exclamation, les points d'interrogation et les points-virgules : https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_insécable#Espace_fine_insécable
- Concernant les deux-points, certains guides de style recommandent de les traiter comme les points-virgules, etc. (cas ci-dessus), mais l'Imprimerie nationale, de même que bon nombre d'éditeurs et moi-même, utilise une espace insécable justifiante et de largeur normale (le plus simple en HTML est alors probablement d'utiliser l'entité
). - Il faut des espaces insécables à l'intérieur des guillemets français («»). Leur largeur et leur capacité à s'étirer selon la justification du texte dépend assez grandement des usages et des logiciels, cependant. Comme toujours, le plus important est de choisir une convention et de s'y tenir, et de ne pas faire l'impasse sur l'aspect insécable.
Vous devriez également proscrire l'usage des guillemets anglais (“”) sur ce site, sauf en cas d'imbrication de citations. Dans ce dernier cas, préférez une version différenciant l'ouverture et la fermeture à la version droite, désuète ("").
- Dans la liste des publications, notamment, « numéro » a été abrégé par « n° », avec le rond des degrés, alors qu'il faut employer à la place la lettre « o » minuscule mise en exposant (car c'est la fin du mot « numéro ») : no. Cette erreur semble également être présente dans des formulaires, lorsque vous demandez un numéro d'habitation dans une adresse. Autre note à ce sujet : puisqu'il s'agit d'un remplacement du mot « numéro », il faut laisser de l'espace (via une espace insécable de préférence) entre son abréviation et le nombre qui suit, si nombre il y a : no 46. Dans la section « Le PLUIH en quelques lignes » de la page le-plu-intercommunal, certaines occurrences de l'abréviation de « numéro » sont collées à un nombre.
- Dans l'adresse donnée en haut d'à peu près toutes les pages, « Villefranche-sur-Saone » a étrangement perdu l'accent circonflexe de « Saône ».
- On peut lire des choses telles que « du 29 décembre 2017- 20 h - au 7 janvier 2018 inclus ». Il faudrait rendre systématiquement insécables les espaces situés entre le numéro d'un jour et le nom du mois qui le suit. Dans cet exemple, nous avons aussi droit à des traits d'union utilisés de manière assez étrange… Si vous souhaitez écrire des propositions incises, il faut le faire avec des tirets demi-cadratins ou cadratins, et surtout pas avec un nombre d'espaces asymétrique entre l'intérieur et l'extérieur (« Blabla bla bla – précision ou aparté – bla blabla. »)…
- Comme dans le journal, les signes diacritiques sautent une fois sur deux sur les lettres capitales. Exemple : « EDUCATION » dans le menu « Services aux habitants ». Parfois, au sein d'une même phrase ou d'un même titre, on trouve à la fois du « avec » et du « sans » : « PRIME ETAT VÉLO ELECTRIQUE ».
- Ne pas oublier les traits d'union dans « Villefranche-sur-Saône ». Ils sont par exemple absents dans « Conservatoire de l'agglomération de Villefranche sur Saône », dans le menu « Services aux habitants ».
- Attention à ne pas mettre d'espace avant les points de suspension pour les énumérations… Exemple sur la page dédiée à l'environnement : « plan climat air énergie territorial ... ». De plus, les vrais points de suspension sont un caractère unique, et non trois points successifs : http://www.fileformat.info/info/unicode/char/2026/index.htm. Enfin, il vous arrive aussi d'omettre l'espace qui doit souvent suivre les points de suspension, comme ici : « des activités incentives…le Beaujolais » (page tourisme-daffaires). Avec toutes ces erreurs, on pourrait se retrouver avec des points de suspension rejetés, seuls, sur la ligne suivante, ou au contraire avec des retours à la ligne injustement interdits sur de grandes distances.
- « Tél. » étant une abréviation, veillez à ne pas oublier le point abréviatif. De plus, vous avez tendance à également oublier l'accent (« teuléphone » ?). Sur la page assainissement, vous enchaînez même la version avec accent et celle sans accent. Puisque vous avez un peu partout de petits tableaux donnant des coordonnées de responsables, vous gagneriez à factoriser d'une manière ou d'une autre ce type de contenu, et cela relèverait même d'une bonne pratique et d'un certain bon sens.
- Dans les structures du type « Responsable : Didier NECIOLLI », la mise en forme appliquée au rôle de la personne (typiquement, du gras) déborde une fois sur deux sur l'espace qui se trouve après le deux-points :
<strong>Responsable :</strong> Didier NECIOLLI
Vous direz probablement « un espace gras, ça ne change rien », mais :<strong>Elu référent : </strong>Raymond PHILIBERT
- Vous n'avez pas un contrôle absolu sur la manière dont ces choses sont gérées chez le visiteur. Personnellement, je mets automatiquement tout le texte en gras et souligne ce qui était déjà en gras avant cette opération, et ce sur absolument toutes les pages que je visite (mon navigateur s'en charge tout seul). De ce fait, certaines erreurs de ce type deviennent flagrantes.
- Ça ne fait pas rigoureux du tout. Je compare souvent les erreurs de ce type à un gars qui repeindrait sa maison et déborderait nonchalamment sur celle du voisin en trouvant cela tout à fait normal et qui n'en tirerait aucune leçon.
- Cela ne facilite pas les évolutions futures du site et les changements de choix de présentation. On pourrait très bien décider, dans certains contextes, de souligner automatiquement le contenu des balises
<strong>
, par exemple, et le décalage ne passerait alors plus inaperçu. - Un balisage propre permet aux logiciels de lecture d'écran utilisés par les malvoyants de mieux saisir la sémantique du texte, surtout avec des balises porteuses d'une certaine sémantique comme
<strong>
ou<em>
.
Cette remarque est également valable pour les liens hypertextes : vous incluez souvent abusivement des points de fin de phrases dans des liens (« consultable ici. » au lieu de « consultable ici. ») (la-decheterie-336).À d'autres endroits, comme dans la section « Le PLUIH en quelques lignes » de la page le-plu-intercommunal, les écarts sont plus grands encore : la mise en forme appliquée à « Habitat » et « Économie » (d'ailleurs écrit sans accent…) n'englobe ni l'espace ni le deux-points qui suit, tandis que ces derniers sont mis en forme pour « Déplacements », « Environnement » et « Patrimoine ». - Un peu partout sur le site, on trouve des erreurs d'abréviation de nombres ordinaux. J'ai écrit à ce sujet ceci : http://alicem.net/files/pics/ordinaux_2.png. Vos erreurs consistent généralement soit à oublier de mettre les lettres en exposant, soit à ne pas mettre les bonnes (en écrivant par exemple « ème »). Soit dit en passant, je trouve assez étrange d'utiliser une abréviation pour le « troisième » de l'expression « troisième âge ». Je vous ai également vus faire des erreurs assez exotiques, comme abréger « premier » avec un « e » tout seul comme si c'était « deuxième », ou encore – là aussi pour « premier » – utiliser le rond des degrés. Rappelons qu'un « 1 » suivi d'un « o » minuscule en exposant (car là encore ça n'est pas censé être le rond des degrés) est l'abréviation de « primo » et non de « premier ».
- Dans le tableau de la section « Demander le badge d'accès à la déchèterie » sur la page la-decheterie-336, les deux dernières villes de la colonne de droite ont manifestement subi une pollution de leur nom par des bouts de code (« Villefranchebsp] », avec des espaces parasites derrière). Il manque également à peu près tous les traits d'union des noms de villes dans ce tableau.
- Pour les documents tels que les justificatifs de domicile, je trouve étrange et dommage que vous acceptiez les fichiers aux formats DOC et DOCX mais pas ODT, d'autant plus que j'ai moins souvent entendu parler de virus utilisant l'ODT que les formats de Microsoft… https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenDocument
Je n'étais même pas au courant avant de vous passer ce lien, mais : « En France, le format OpenDocument est le seul format recommandé comme format bureautique par le Référentiel général d'interopérabilité depuis sa version 2.0 validé le 20 avril 2016. » Il est donc d'autant plus étrange que vous le rejetiez. - Toujours dans la page la-decheterie-336, on peut lire « la hauteur au solest infèrieure » (il manque une espace).
- Comme dans le journal, je déplore l'usage quasi systématique des chiffres, même pour des quantités simples et dans des contextes n'appelant à aucune comparaison ou évaluation particulière : « Les 7 réservoirs » → sept. Encore pire : « Une équipe de 4 personnes dont 1 responsable ». De plus, dans les cas où l'usage de chiffres peut éventuellement se justifier, il convient de rendre insécable l'espace qui sépare le nombre de l'objet concerné : « 60 000
<insécable>
habitants ». Enfin, le séparateur de milliers doit bien entendu être également insécable, et de préférence fin et non étirable. Actuellement, sur cet exemple de « 60 000 habitants » tel que vous l'écrivez (60 000), il est possible de se retrouver avec « 60 » à la fin d'une ligne et « 000 » au début de la ligne suivante… Dans le genre « truc qui ne fait pas sérieux (et qui rend le texte pénible à lire) »… - « m3 » → m³. Pas si dur à taper quand on utilise des logiciels appropriés (Shift+² sous Linux), et encore moins quand on écrit du HTML puisqu'on peut mettre un peu n'importe quoi en exposant. D'ailleurs, sur certaines pages, vous l'avez correctement écrit.
- « Le distributeur perçoit une part fixe » → Vous avez mis deux espaces entre « perçoit » et « une ». D'ailleurs, je trouve les logiciels qui autorisent cela absolument grotesques, car cela n'est utile dans quasiment aucun cas de figure et donne de mauvaises idées aux gens (ils finissent par essayer d'aligner des choses en accumulant les espaces alors qu'il existe généralement des outils spécifiques pour résoudre de telles problématiques). Ça sent le WYSIWYG insensé à plein nez. Ce problème survient à d'autres endroits (« avis favorable du Spanc », et j'en rate probablement).
- « Co2 » → Pourquoi l'oxygène n'aurait-il pas droit à sa lettre capitale ? De plus, ce « 2 » devrait être mis en indice. Bref : CO2. Figurez-vous que, si j'en crois Wikipédia, « Co2 » désigne la « deuxième vertèbre coccygienne dans la colonne vertébrale »… D'où l'intérêt d'écrire le mieux possible…
- Sur la page assainissement, l'un des paragraphes (« A partir de mi-septembre 2017 ») commence par une espace insécable (il y a un
qui traîne). Là encore, cela trahit l'usage peu scrupuleux de logiciels peu adaptés et un manque d'attention certain. - « un montant forfaitaire de 3 300 Euros » → « euros » ne prend, semble-t-il, pas de majuscule dans ce type de cas. Soit dit en passant, attention à rester cohérent entre l'utilisation du symbole « € » et du mot complet « euro » (ne pas alterner entre les deux notations pour un même contexte, typiquement).
- Vous semblez n'avoir adopté aucune convention particulière pour l'écriture des noms de famille. Ainsi, dans la section « Assainissement collectif » de la page assainissement par exemple, on peut voir un « Berthonnèche » en minuscules suivi de très près par un « ROMANET-CHANCRIN » intégralement en grandes capitales alors qu'il s'agit exactement du même contexte. Pourquoi ne pas définir une bonne fois pour toutes un style « nom de famille » à appliquer partout ? D'ailleurs, les petites capitales sont généralement plus indiquées que les grandes pour un tel usage (excepté, bien entendu, pour la première lettre de chaque partie) : Romanet-Chancrin. Dans tous les cas, écrire quelque chose en capitales « en dur » dans le code de la page est fort déconseillé car il faut ensuite intervenir manuellement si jamais on change d'avis. Il vaut bien mieux utiliser les propriétés de style pour demander aux navigateurs web de procéder eux-mêmes à un changement automatique de casse :
<span style="text-transform: uppercase">Test</span>
→ Test - Toujours sur la page sur l'assainissement : « de Villefranche-sur-Saôneest en consultation sur ce lien. » → Il manque une espace, et le lien mentionné semble avoir été oublié ou supprimé.
- Certaines informations semblent n'être fournies que sous forme d'images, par exemple ceci : blabla/eau-et-environnement/pollution de l'eau web.png. Vous devriez garder à l'esprit que les logiciels utilisés par les malvoyants ne seront probablement pas en mesure d'extraire la moindre donnée de tels fichiers. Il faudrait, surtout pour des sujets importants comme celui-ci, toujours fournir au minimum un peu de texte.
- Sur la page le-nizerand, « 1.6km » → Utiliser une virgule, car ce n'est pas un texte en anglais. De plus, rester cohérent avec le reste du site concernant l'espacement avant l'unité de mesure. Là encore, ce sont des problèmes récurrents sur le site et je ne relèverai pas toutes leurs occurrences, d'autant plus que j'ai déjà abordé ces sujets pour le journal.
- Même page : « ambitieux.En effet ».
- Même page : sur des lignes successives, on a des pourcentages avec et sans espace avant le symbole « % ». Là encore, c'est quelque chose qui doit être cohérent au sein d'une production écrite, mais j'en ai parlé cinquante fois déjà.
- Même page : remplacer la pseudo-liste (juste après « Coût global du projet : 1.3 M€ ») par une vraie liste avec de vraies puces et une vraie mise en page.
- Peut-être que quelque chose m'échappe dans cette appellation étrange, mais je ne comprends pas l'absence quasi systématique (chez vous, en tout cas, mais pas forcément sur d'autres sites) d'accent circonflexe dans « Île Porte ». On dirait presque que vous essayez d'écrire « Deuxième Porte » avec des chiffres romains et un indicateur ordinal non mis en exposant (« Ile » ↔ « IIe »).
- Dans le « Planning de réalisation » sur la page infos-ecos, vous avez utilisé des traits d'union pour les deux premières dates et un tiret demi-cadratin pour la troisième.
- « plus de 20 000 logements dont 1/3 relève du parc social » → J'aurais écrit « un tiers » en toutes lettres pour éviter ce style assez SMS. Notez également le double espace juste après.
- Au sujet du conservatoire : « Face à cet engouement, elle passe en 2000, sous la compétence de la Communauté d’agglomération et conserve une antenne à Limas. » Usage de virgules étrange (une en trop ou une manquante, selon le point de vue), digne du Progrès.
- « En savoir plus »»» » → Étant donné qu'il existe plus de trois cents caractères représentant des flèches dans Unicode, j'ai un mal fou à comprendre pourquoi les gens utilisent n'importe quoi (ici, des guillemets) à la place : https://unicode-table.com/en/sets/arrows-symbols/.
- Sur la page lescale, « 2 entitées dédiées au sport » → deux, et entités sans « e ».
- Même page : « le départ de la 12kms du marathon du Beaujolais » → Pour citer l'Imprimerie nationale : « Les symboles des unités de mesure […] ne prennent jamais la marque du pluriel. » (Notez cependant qu'on parle ici des symboles, pas de leurs noms complets. On peut écrire « plusieurs mètres ».)
- Sur la page aide-a-la-creation : « la fin du 19ème, début du 20ème siècle » → J'ai déjà abordé le sujet des nombre ordinaux mal abrégés, mais ici il y a un autre problème : les numéros de siècles sont à écrire en chiffres romains avec des petites capitales, comme on peut le voir par exemple ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_siècles. Cela donne : « la fin du xixe, début du xxe siècle » (avec une espace insécable entre « xxe » et « siècle », puisque nous avons d'un côté un nombre écrit en chiffres et de l'autre un nom commun qui lui est rattaché par le sens).
- « FACON METAL » : Cette absence de cédille montre bien que ce ne sont pas que les accents qui sont malmenés sur ce site mais tous les signes diacritiques.
- Sur la page le-plu-intercommunal : « Il suffit de double cliquer sur le lien pour ouvrir le document. » : 1) « Double-cliquer » s'écrit avec un trait d'union. 2) Depuis quand faut-il double-cliquer sur des liens hypertextes ? Les gens vont se retrouver avec quarante fenêtres ouvertes pour rien…
- Sur la page maison-de-lemploi-et-de-la-formation : « Créer un cyber emploi » → « Cyber » est un préfixe, donc évitez de le détacher comme ça. D'ailleurs, il semblerait qu'il s'utilise généralement de préférence sans trait d'union, donc ça donnerait « cyberemploi ». Mais bon, à vrai dire, quoi qu'on fasse, on ne comprend pas trop ce que vous voulez dire par là.
- « La Cyber-base emploi Pays beaujolais offre un accompagnement individuel et/ou collectif et ce, prioritairement au public non initié aux technologies de l’information et de la communication. » → Usage étrange des virgules. En général, on les place avant les « et ce », puisque le rôle du « et ce » est d'introduire la précision apportée par la proposition encadrée par la virgule et la fin de la phrase (ou une autre virgule).
- Certains numéros de téléphone ne sont pas écrits selon le même format que les autres. Vous avez par exemple séparé les groupes de deux chiffres avec des points sur la page la-taxe-de-sejour. À ce sujet, la section « Adresses des mairies de l'agglo » de la page adresses-agglo me fait beaucoup penser à ces deux trucs que j'ai pondus par le passé : Rappelons au passage que l'Imprimerie nationale déconseille d'utiliser autre chose que du vide pour séparer les groupes de chiffres des numéros de téléphone. Il va ensuite de soi qu'il faut employer des espaces insécables (quelle que soit leur largeur) afin d'empêcher les numéros de se retrouver coupés et étalés sur deux lignes successives.
- Dans la section « Comment calculer la CVAE ? » de la page contribution-economique-territoriale : même remarque que pour Le Progrès : arrêtez d'utiliser la lettre « x » comme si c'était un signe de multiplication (x ≠ ×). Là encore, si vous ne vous mettez pas des bâtons dans les roues en vouant sans raison un culte à des produits Microsoft, ça ne sera pas un problème. Même ce « ≠ » que je viens d'ajouter, je l'ai fait au clavier, et sans taper de codes bizarres et pénibles à retenir ni être aidé par mon éditeur de texte.
- Sur la page infos-ecos : « Organisé par la CCI Beaujolais - Formation , l' Agglo » → Espaces en trop avant la virgule et après l'apostrophe.
- Sur la page commission-consultative : « d'eau potable, de l'assainissement etc… » → Pour une fois, vous avez utilisé de vrais points de suspension, mais ils n'ont rien à faire là puisque leur combinaison avec « etc. » est redondante et doit être évitée. De plus, il faut généralement (et surtout dans de tels cas) une virgule avant « etc. ».
- Sur la page lagglo-en-velo : certains noms de rues ont été abrégés à outrance et parfois sans points abréviatifs (« rue JM Savigny », « rue JB Martini ») alors qu'il y a largement assez de place pour écrire ces noms en entier et potentiellement ainsi lever des ambiguïtés. De plus, certaines occurrences du mot « boulevard » se sont retrouvées avec une majuscule sans raison apparente.
- Sur la page comment-rejoindre-lagglo : « le port de Lyon- Edouard- Herriot » → Espaces étranges (mis ici en évidence via un fond rouge).
Je suis loin d'avoir ouvert tous les documents téléchargeables via divers liens disséminés dans ce site. D'après ce que j'ai pu voir, leur qualité est assez aléatoire, et ils sont rarement irréprochables.
Points positifs : D'habitude, je râle beaucoup sur les « œ », mais je n'ai pas trop vu d'erreurs de ce type chez vous, même si elles existent, notamment avec « maître d'œuvre » qui est devenu « maître d'oeuvre » sur la page travaux. Pour ce qui est de l'orthographe pure et dure, je dois également avouer que je m'attendais à pire.
Pour revenir au journal, et au risque de sembler un peu dur : je dois dire que je suis assez choqué et attristé de voir qu'un « service communication » ne peut produire quelque chose de plus soigné typographiquement parlant. J'ai du mal à voir comment des gens peuvent espérer « communiquer » via un support écrit sans prêter un minimum d'attention aux règles de typographie françaises, et a fortiori à celles de notre langue. Qu'une communauté d'agglomérations édite et imprime en 38 500 exemplaires un journal dans lequel même l'espacement autour des guillemets et parenthèses paraît avoir été décidé au hasard semble à peine croyable. D'ailleurs, j'ai beau dire « pour revenir au journal », il est probable que certaines de ces personnes aient également travaillé sur le site web.
Merci pour votre temps si vous avez pris la peine de lire ce document.