Vous semblez envoyer à un nombre non négligeable de personnes un journal dont l'impression, la conception et la distribution sont à coup sûr relativement coûteuses. De ce fait, j'estime qu'il va de soi de veiller à ce que ce journal fasse l'objet d'un travail rigoureux et soigné. Hélas, ce que j'ai pu voir tend à montrer que c'est actuellement bien loin d'être le cas.

Certains problèmes récurrents sont similaires à ceux que j'ai signalés dans un rapport que j'ai rédigé à l'attention de l'équipe du journal Le Progrès. Je vous invite donc naturellement à jeter un œil à ce fameux rapport pour des remarques un peu plus générales (http://www.alicem.net/files/txts/progres.pdf).

Tout a commencé lorsque j'ai aperçu le dos du numéro du 5 décembre, qui donne des informations sur la programmation musicale de l'agglomération. Quelques problèmes classiques ont attiré mon regard :

Ces erreurs m'ont intrigué, et je me suis dit qu'il devait y avoir des problèmes du même type à l'intérieur du journal. Je l'ai donc parcouru rapidement, et voici des exemples de choses que j'ai remarquées :

Histoire de ne pas faire les choses à moitié, je me suis ensuite penché sur le site web de l'agglomération. Si l'argument du coût financier est ici moins pertinent que pour le journal (et ce n'est qu'une supposition), il faut tout de même noter que le nombre de personnes visées est potentiellement plus grand puisqu'il ne se limite pas à l'agglomération elle-même : des gens venant de l'extérieur pourraient avoir besoin d'y rechercher des informations. Le fait que ce site ait à répondre à des besoins, d'ailleurs, le rend d'autant plus important (alors que le journal pourrait être vu comme un simple luxe).

Je suis loin d'avoir ouvert tous les documents téléchargeables via divers liens disséminés dans ce site. D'après ce que j'ai pu voir, leur qualité est assez aléatoire, et ils sont rarement irréprochables.

Points positifs : D'habitude, je râle beaucoup sur les « œ », mais je n'ai pas trop vu d'erreurs de ce type chez vous, même si elles existent, notamment avec « maître d'œuvre » qui est devenu « maître d'oeuvre » sur la page travaux. Pour ce qui est de l'orthographe pure et dure, je dois également avouer que je m'attendais à pire.

Pour revenir au journal, et au risque de sembler un peu dur : je dois dire que je suis assez choqué et attristé de voir qu'un « service communication » ne peut produire quelque chose de plus soigné typographiquement parlant. J'ai du mal à voir comment des gens peuvent espérer « communiquer » via un support écrit sans prêter un minimum d'attention aux règles de typographie françaises, et a fortiori à celles de notre langue. Qu'une communauté d'agglomérations édite et imprime en 38 500 exemplaires un journal dans lequel même l'espacement autour des guillemets et parenthèses paraît avoir été décidé au hasard semble à peine croyable. D'ailleurs, j'ai beau dire « pour revenir au journal », il est probable que certaines de ces personnes aient également travaillé sur le site web.

Merci pour votre temps si vous avez pris la peine de lire ce document.